LES TABLEAUX actuels restent au nombre de 3 seulement, alors qu’on en dénombre plus de 20 dans les différents inventaires dont font état les archives. Ce dépouillement a beaucoup contribué à donner à l’église la simplicité qui la caractérise aujourd’hui’ et à orienter le regard du visiteur vers le chœur où rayonne le Christ en croix. Citons :
1 — à l’entrée, bas-côté est, le grand tableau “donné par le roi » Louis-Philippe en 1840. Peint d’après Rubens par Alexandre Colin dans l’atelier de Delacroix, il représente la scène du Christ en Croix, au mont Golgotha, avec la ville de Jérusalem en fond
2 – le tableau intitulé “Ecce Homo“( = voici l’homme) rappelle les mots prononcés par Ponce Pilate lors du procès de Jésus lorsqu’il le présente à la foule, battu et couronné d’épines. Daté de la première moitié du XVlle siècle, il s’inspire de l’école allemande qui a souvent représenté le Christ souffrant avec des personnages aux attitudes comparables. Il surmonte le tabernacle dans la tribune de la reine ;
3 – Le tableau représentant Sainte Véronique essuyant la face du Christ, sur le bas-côté ouest, a été peint par Jules Georges Bondoux en 1894 et restauré en 2008. Il évoque le geste de cette femme qui, bravant la foule hostile, osa essuyer la face en sueur du Christ durant sa montée au calvaire, recueillant ainsi sur son linge une vraie image (= vera ionica) qui deviendra la Sainte Face.